Promenade dans la plaine.

[HRP] Comme d'habitude, en blanc, la personne a qui appartient le corps, texte inaudible, en rouge Dorn, audible. En même temps on s'en fout, il n'y a personne pour entendre. [/HRP]

Dorn, était totalement perdu. Elle avait débarqué dans la plaine dans l'espoir d'y chasser quelques animeaux, ou d'y ceuillir fruits et herbes comestible ou céréales sauvages. Mais s'étant perdu, elle avait attérie dans une forêt ou elle avait trainée, puis camper, le ventre et la gorge séche. Le lendemain, elle repartit, ayant tout de même trouvé de quoi manger pour elle et sa communauté.
Le soir, elle était perdu, en pleine plaine (héhé), et se reposait, oubliant sa soif en mangeant un serpent cuit à la broche :


-Alors moi je dis bravo ! Sais-tu au moins où sommes nous ?

-Ouai, qu'je sais ! Et d'façon, je sais s'que j'fais donc, pas pas b'soin de m'faire chier avec tes caracames !

-Je pense que tu veux parler de sarcasmes. Enfin c'est normal, plus de deux sylables, ça devient fortement compliqué pour une personne aillant un niveau intellectuel ausii élevé que son organe olfactif

-Heu...

-Peu m'importe, je n'attendais pas de réponse de toute façon. Et si tu sais ce que tu fais, aurais-tu l'extrême obligence de me ceder les raisons qui t'ont poussés à de perdre dans ce sous-bois ? Si les neurones étaient présent dans la pilosité crânienne, je dirais que les cheuveux, tu les aurais ras !

-D'façon, j'comprend pas c'que tu cause, alors stop de m'emmerder avec tes conn'ries. J'ai été dans c'te foutu forêt pour... pour... voir comment étaient les arbres !


-Excuse aussi affligeante que ton sens de la répartie. Et de toute façon, ce qui me fais bien rire, c'est que moi je ne resent pas ta faim, ou ta soif, et cela me donne également éspoir, car pour une fois, tes conneries te reviendrons en plein geule, sans vouloir parraître vulgaire...


-Ouai, bah nan, c'est aussi d'ta faute, tu arrête pas d'me faire chier pendant qu'je réfléchissais où aller. Bon maint'nan, ferme la, j'vais dormir.

-Tu n'a cas me laisser le corp, je tâcherai de nous sortir de ce vert désert.

-Et puis, rien à foutre, aller, va t'perdre à ton tour !

[HRP]*changement des statuts, Dorn devient le texte blanc, et vis-versa*[/HRP]


-Aaah, trés bien, réfléchisons à notre situation. Quel plaisir de retrouver son corps !

-Ouai bah, ton plaisir, tu peux l'avoir moins fort, et au lieux sans gémir. Mouahaha !

-Répliquer à cet humour délabré, ne serait que m'enfoncer dans l'obscurité et m'éloigner de la clarté.

-P'tin et ta geule avec ta poésie à la con !

-C'est malheure d'apprendre que ce mot, qui est un anachronisme dans ton horreur de bouche, fais parti de ton jargon , ma foi restreint, et que tu l'utilise pour engendrer la douleur, cela pourrait entrainer mes pleures.

-Ouai, allez, chiale, mais ferme là ! Et aussi : MARCHE !

-Ô rage ! Ô désepoire !

Tout la nuit durant, elle avait marcher, essayant de retrouver son chemin, mais voyant que c'était peine perdu, elle s'arrêta, exténué, et la gorge séche, et les pieds ampoulés, et la folie la reprit :

-Et, puis qu'est-ce qui t'as pris de partir comme ça ? Si tu était resté avec Willy et la nouvelle, nous aurions eu moins de problémes ! Mais nan ! Tu dois toujours faire tout seul. Oh zut ! Je sais même pas où on est !

-D'façon, c'est des boulets, on aurait rien chopé avec eux !

-Ca, permet moi d'en douter. Contrairement à toi, je sais que les inuits, peuple d'où est issu notre nouvelle, sont de fins chasseurs, et je suis certaine que ses compétences nous servirons !

-Allez ! On va bouffer du pingouin...

-Tu es désespérant ! Et puis, aurait tu l'extrême obligence de ne plus faire usage de ton appreil bucal, car le le dialecte qui s'en echappe est fort peu agréable pour mon systéme auditif, merci !


-QUOI ?

-Je te disais juste de ne plus parler, je cherche à nous sortir de ce Sahavert.

-Ah, je suis exténuée, de l'eau, j'ai besoin d'eau ! De l'ea...


Et la vagabonde assoiffée s'écroula, les lévres séches, et les yeux lourds. Plusieurs heures s'écoulaient, les vautoures commençaient déjà à arriver, et marquait en cercles mal adroit dû à la violence du vent, qui assechait les gorges, les corps, et les âmes.


-Debout ! Allez quoi bordel, léve toi quoi !


-Boire...

-Ouai, bah tu boira aprés, là, si on est pas à la ville avant la l'couché du soleil, ce s'ra pas la soif qui va t'tuer, mais l'froid !

-Oui... mourrir...

-AAh, j'y crois pas, qu'elle enfant d'pute ! J'vais t'la trouver moi c'te ville

[HRP] Changement de statuts, donc de couleurs [/HRP]

Une heure passa, et d'un coup, derriere un mur de brume, la montagne de Palmont City apparut, telle un navire le matin de brouillard.



Ah, bah j'te l'est trouvé c'te ville ! Et p'tin c'est vrai qu'fais soif là, trés soif...

Et Dorn vacilla, mais continua à marcher, la tête baissé, et le pas lourd. Aprés avoir gravit le petit chemin naturelle qui permettait d'acceder à la petite communauté, elle cria un dernier "DE L'EAU !", et s'écroula, devant la porte rafistolée de l'entrepôt, comme la feuille d'automne devant son vieille arbre.


[HRP] A vous de continuer là ^^ [/HRP]